• Et un de PLUS

    Et un de PLUS Depuis quelques années, des amoureux de la Saturn s'acharnent à traduire certains de meilleurs titres de la machines afin de les rendre accessibles à nous, pauvres occidentaux qui avons été injustement privé de la plupart des merveilles qui composent l'extraordinaire ludothèque de la Saturn. Des jeux comme Dragons Force 2, les scénario 2 et 3 de Shining Force 3, le génial Policenauts, Princesse Crown ainsi que quelquesEt un de PLUS surprises comme Revolutionnary Girl Utena qui n'était pas particulièrement attendu. C'est encore un jeu peu connu qui a fait dernièrement l'objet d'une traduction; le jeu d'action/RPG ou Zelda like comme on disait dans les années 90 Linkel Liver Story. 

    Et un de PLUS Linkel Liver Story ou LLS pour les intimes est un jeu sortie au Japon en mars 1996 et qui met en scène une fille "renard". Créé par l'équipe de l'excellent Soleil sur Mega Drive, LLS reprend les principes de base du genre. La grande originalité néanmoins réside dans la possibilité de  fabriquer des armes grâce à la collecte de graines. La réalisation qui mêle habilement des graphismes 2D d'une grande richesse de couleur agrémenté de quelques effets 3D fort réussies rendra votre quête plus que plaisante, et la traduction permettra enfin de comprendre l'histoire lors des différents dialogue que nous ne relèverons pas ici afin de vous laissez profiter. 

    Noté 7,6 sur 10 dans l'édition Japonaise de SEGA SATURN MAGAZINE, LLS n'est pas l'action RPG du siècle sur la machine de Sega mais il vous permettra de patienter en attendant la traduction de Grandia qui devrait arriver dans le courant de l'année. 


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  • REtro Bit et SEGA collabore pour de nouveau PAD

    Si la Saturn a une architecture qui a longtemps été un sujet de débat, tout le monde s'est toujours accordé sur le fait que son pad est surement un des plus ergonomiques et le plus adapté aux jeux qui ont fait le succès de la 32 bits de Sega. Depuis l'arrêt de la commercialisation de la machine, il a été copié et disponible avec un port USB ainsi que pour s'adapter à des consoles d'autres constructeurs telle que la Playstation 2. 

    REtro Bit et SEGA collabore pour de nouveau PADMême si sur les sites d'enchères ou sur les boutiques de retro gaming, il n'est pas difficile de s'en procurer un, parfois même neuf, il est en revanche compliqué d'estimer un prix tellement la fourchette est large, particulièrement pour les plus rares comme les pads sans câble avec un système infrarouge. 

    Lors du dernier E3 Retro Bit, une entreprise américaine qui distribue déjà de nombreux accessoires pour d'anciennes consoles a annoncé un partenariat avec Sega afin de commercialiser des pads pour les trois consoles majeurs de la firme, à savoir la Mega Drive, la Dreamcast et bien sur la Saturn. 

    Pour l'heure ces accessoires ne sont pas encore disponible sur le site et REtro Bit et SEGA collabore pour de nouveau PADles prix ne sont pas encore connus. Quoi qu'il en soit cette annonce est une très bonne nouvelle et laisse la porte ouverte à de nouveaux accessoires voir éventuellement à la création d'une mini Saturn. 

     


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  • THE LOST WORLD JURASSIC PARK

     

    THE LOST WORLD JURASSIC PARK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Developpement : Apaloosa Interactive

    Date de sortie : 23/10/1997

    Genre : Plate forme 2,5D/Action

    Description : 


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  • ET DE DEUX ou TROIS

     

    En cette rentrée et après une absence inexcusable, il était plus que temps de mettre à jour les news de cette fabuleuse machine qu'est la Saturn. Qui ne se souvient pas de l'apparition sur les sites d'enchères des prototypes de la Sega Pluto. Deux prototypes avaient été présentés par un ancien de Sega of America, ces deux protos (parfaitement inutiles) proposant un combo de la technologie de la saturn compilée au Saturn net link. Dernièrement deux nouveaux prototypes ont pointés leurs nez sur le net. 

    ET DE DEUX ou TROIS

    ET DE DEUX ou TROIS

    Le premier, est clairement celui de la Gigadrive que nous avions tous pu admirer en couverture de magazine dans les années 90 et qui est assez éloigné de ce que la Saturn est devenue, en revanche le second, est clairement la version la plus proche de notre console actuelle. Celui ci, exposé dans la presse en 1994 est surement celui qui a inspiré la carrosserie ô combien réussi de la 32 bits de Sega. Encore une fois il s'agit dans ces deux cas de boites vides de tout éléments électroniques, pour autant, elles représentent, toutes deux, une part d'histoire. 

    ET DE DEUX ou TROIS


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  • La SATURN selon Pix'nLove

    Nous avons enfin pu avoir entre les mains et sous les yeux l'édition hors série de l'éditeur pix'n Love sur la guerre des 32 bits. Un titre bien tapageur puisque dans cet La SATURN selon Pix'nLoveouvrage, de guerre, il n'en est point question. On a coutume de dire que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, il aurait été donc facile d'avoir entre les mains un livre pro-playstation dépourvu d'analyses et tombant dans les lieux communs concernant la 32 bits de Sega, moins puissante que sa rivale, dépourvue de licences fortes etc .... ça aurait été sans compter sur Regis Monterrin, le principal auteur de la partie Saturn du livre qui possède une mine de connaissances concernant d'une part, le monde du jeu vidéo et d'autre part, le fabuleux mange disques de Sega.

    L'ouvrage se compose de deux parties, la partie La SATURN selon Pix'nLovePlaystation et de l'autre la partie Saturn, c'est bien sur celle ci qui nous a le plus interpellé. Néanmoins j'incite tout à chacun à s'intéresser à la partie Playstation, tant le point de vu de Regis Monterrin pour la Saturn et de Damien Djaouti pour la console de Sony permet réellement de comprendre à quelle point ces deux machines partageant une même époque et une même réalité sont à l'opposées l'une de l'autre. 

    La SATURN selon Pix'nLoveL'historique et la genèse de la Saturn est surement la partie du livre la plus intéressante et la plus instructive. Malheureusement, on échappe pas à tout les poncifs habituels issues de rumeurs étayées par aucun fait. Regis Monterrin pousse le détail en incluant des dialogues entre Tom Kalinske, président de Sega of America et Hayao Nakayama, président de Sega Japon, qui cristallise toute les crispations, la compétition et les défiances entre les deux filiales. Seulement, encore une fois si des extraits de déclarations et d'interview larmoyantes de Tom Kalinske au sujet du grand méchant Sega of Japan deviennent le fil conducteur de l'histoire, aucune déclaration officielle d'Hayao Nakayama n'est retranscrite, juste les dires de Tom Kalinske. Hors, je pense qu'il aurait été aussi intéressant d'avoir sa version des faits. Entre un accord avorté avec Sony et une association avec Silicone Graphics à peine considérée, l'auteur omet de préciser que Sega est déjà sous contrat pour les futurs CHU de sa console avec Hitachi et que ce n'est pas dans les prérogatives de Sega Of America de concevoir les consoles de la marque. C'est Hideki Sato comme pour la Megadrive avant  qui donnera naissance à cette console atypique, composée comme une borne d'arcade, d'une puissance brute surement supérieure à ses concurrentes mais aussi terriblement difficile à dompter. 

    Ce qui est intéressant également et semble en revanche plus factuel, c'est le point de vue des développeurs qui ont eu l'occasion de se frotter à la bête. Entre défit personnel et casse tête informatique, les témoignages de développeurs de Lobotomy Software, fier créateur des meilleures versions consoles de Duke Nukem 3D et d'Exhumed oscillent entre incompréhension envers les géniteurs de la machine et satisfaction d'avoir pu tirer le meilleur d'une Saturn trop souvent victime de développeurs laxistes (ou limités par le temps), de même que les développeurs maison, de chez Sega, qui ont eu à coeur durant toute la commercialisation de la console de pousser la machine au niveau de ce qu'un gamer des années 90 était en droit d'attendre. Une description des divers kits de développements existants de la console de Sega est probablement trop pointue pour un néophite mais intéressera sans nul doute toutes personnes tentées par le homebrew. 

    Enfin un topo précis et fouillé sur 10 jeux emblématiques de la Saturn permettent en comparaisons avec le même exercice concernant la Playstation de Sony de se rendre compte à quel point la recherche artistique, tant dans un jeu comme Grandia ou Nights into Dream contraste avec les productions Playstation, ou , aussi qualitatives soient elles, le rendu technique et les moyens financiers sont au coeur des projets (station silicon graphics à plusieurs centaine de milliers de dollar pour Crash Bandicoot, pousser le bouchon jusqu'à créer une licence virtuelle pour Gran Turismo) au détriment peut être de ce qu'un soft est censé être avant toute chose; ludique.

    Alors bien même ces passages ne sont pas non plus vierge de toutes critiques, on peut regretter qu'un jeu comme Panzer Dragoon Saga n'ai pas fait l'objet d'un encart spécifique et encore plus Virtua Fighter 2 qui est pourtant le best seller game de la console.

    On s'interroge aussi sur le fait que parmi les 10 jeux emblématiques de la La SATURN selon Pix'nLovePlaystation, 4 soient aussi disponibles sur Saturn dans des versions parfois upgradés. Peut être aurait il fallu faire une rubrique mettant le focus sur les jeux emblématiques multi-plateformes comme Resident Evil ou Tomb Raider, mettant en avant alors les exclusivités de la machine de Sony comme Silent Hill, bizarrement absent.  

    Trêve de critiques, à défaut d'un ouvrage, mieux documenté, se consacrant uniquement à la 32 bits de Sega (Regis, écoute notre appel) et que celui ci par ses approximations ne fait sans nul doute pas référence, il a néanmoins le mérite de nous faire mieux rendre compte que, si la Playstation a été l'événement de son époque, responsable de la mutation du marché du jeu vidéo, la Saturn au bout de 21 ans, elle, reste un mythe. 


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