• CONCLUSION

     

    2000

     

    Je ne suis pas fan de Sega, cela peut paraître abrupte comme  préambule mais je crois qu'il est important de le préciser pour ne pas être soupçonné d'impartialité. 

    Alors bien sur, j'aime Sega, comme j'aime Capcom, Konami ou certaine création de Nintendo mais le retrait de la firme au hérisson du marché des consoles de salon ne m'a fait ni chaud ni froid.  

    ma première console a été la Game Boy de Nintendo en 1991 et ma plus longue expérience 16 bits sur l'Atari ST familiale, ce n'est qu'en 1993 que j'ai été l'heureux propriétaire d'une Megadrive, j'aurai par ailleurs été aussi content avec une Super Nintendo. Loin des querelles de cloché ridicules de l'école, c'est en revanche dans les salles d'arcade que j'ai vraiment découvert le savoir faire de Sega et c'est la promesse de l'arcade à domicile que portait le projet Saturn qui m'a dès 1993 mis dans l'attente de cette nouvelle console. 

    Je l'ai finalement eu à sa sortie, et même si je me suis intéressé à la Playstation ainsi qu'a d'autres supports par la suite, aucune machine ne m'aura fait vibrée comme celle ci. 

    Sans délaisser la Saturn, entre mes études et ma vie professionnelle, ce n'est qu'assez récemment en discutant pour un projet de podcast sur le Retrogaming avec des personnes plus jeunes et qui n'avaient pas connues cette génération de machines que je me suis retrouvé face à un discours concernant la Saturn assez éloigné, et de ma propre expérience, et des informations que j'avais pu glaner en me goinfrant de toutes publications qui traitaient de près ou de loin la 32 bits de Sega. 

    Peut être était ce ma vision qui était trop idéaliste ? Ou peut être ma mémoire de gamer qui n'étais plus si fraîche, aussi ai je décidé de faire mes propres recherches. 

    Je crois que jamais je n'ai eu l'occasion de lire autant d'absurdités, d'approximations, d'informations contradictoires ou d'analyses aussi peu pertinentes concernant un produit de consommation. 

    D'un autre côté, obtenir des informations factuelles, particulièrement celles chiffrées sur cette console relève d'un travail d'investigation minutieux ou chaques sources doivent être recoupées et comparées avec d'autres afin d'être à peu près sur de ne pas sortir une ânerie en voulant en contester une autre. Au final, même si j'ai réussi à trouver les réponses essentielles, il reste néanmoins encore beaucoup de questions en suspends.  

     

    Un grand merci à Tomoashi pour la traduction de nombreux documents qui m'ont beaucoup aidés dans la rédaction de ces articles. Notamment les communiqués de presse de Sega Of Japan ainsi que les articles de Famitsu. 

    Sources archives: Les magazines Français: Console +/Joypad/Player one/ Mega Force et CD consoles. Les magazines britanniques Computer and Video Game/ Sega Saturn magazine/ Edge/ Mean Machine Sega. Les magazines Américains Game Fan/Game informer/ Electronic game Monthly/ Next Generation. Les magazines Allemands: Sega Magazin/ Video Games, les magazine Japonais: Sega Saturn Magazine/ Saturn Fan/ Famitsu. www.segaretro.org.

    Sources chiffrées: NLI Research institute, David S Evans "Worldwide video game console annual Shipment history" (dec.2000) pour NDP group. Sega Of Japan www.sega.jp, VGsales. Famitsu magazin. www.sega-saturn.net et www.segaretro.org. Sega annual Report. 

    Sources contradictoires: "la guerre des 32 bits" (2015 edition pix'n love), l'abomination encyclopédique qu'est Wikipedia. Gamepro.com.

     


  • Commentaires

    1
    veee
    Vendredi 15 Mars 2019 à 01:46

    bel article,  bien documenté y compris sur la partie homebrew !

    2
    Lagi
    Jeudi 6 Août 2020 à 02:39

    Un des meilleurs dossiers du Net sur la Saturn !

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